poetry slam
Poetry slam, se traduit en français par schelem de poésie, comme on parle de schelem dans les tournois de rugby ou de tennis. Le slam n’est donc pas un genre de poésie mais plutôt un dispositif permettant d’écouter toutes les formes de poésie de manière spectaculaire, en donnant une place participative au public. Ludique par essence, le slam de poésie prend la forme d’une rencontre sportive et bon enfant. Ainsi avec le Slam, la poésie devient un sport de société où les gens se rencontrent dans une compétition qui tient lieu de prétexte.
Qu’est ce qu’un slam de poésie?
Le Slam de Poésie est un spectacle vivant ouvert à tou(te)s. Les poète(esse)s ont 3 minutes pour présenter leurs créations originales dans leur langue maternelle et au cours duquel les performances de poésie sont jugées par 5 membres de l’audience. Ces juges désignés par le présentateur dans le public attribuent un score à la fin du passage de chaque poète sur un panneau d’affichage à la vue de tous. Les notes attribuées par les juges sélectionnent ainsi les poètes qu’ils souhaitent réentendre. Les poètes ne s’opposent pas l’un à l’autre devant un jury de professionnel mais ils forment ensemble un spectacle pour un public populaire. Le Slam célèbre ainsi à la fois l’art de l’écriture et l’art de la performance scénique en faisant de la poésie un spectacle vivant. Il s’appuie sur la volonté de rendre la création poétique et son expression sur scène, accessibles au plus grand nombre quel que soit son style, quel que soit son genre. Avec le Slam, la poésie devient un sport de société où les gens se rencontrent dans une compétition qui tient lieu de prétexte. Car il ne s’agit pas de diviser les poètes, mais bien de les réunir et de les fédérer autour de leur communauté. Comme dans tout sport, il existe certaines règles qui offrent aux participants, public et performeurs, les meilleures conditions pour apprécier la poésie sous toutes ses formes. La forme de tournoi, au-delà de la simple émulation créative, favorise la qualité d’écoute entre poètes et avec le public. Par cette démarche, c’est toute la salle qui est captivée et qui s’implique, qui approuve, réprouve, s’identifie aux juges et, par là même, s’approprie les créations des participants.